White bird
Kat Connors a dix-sept ans, l’âge de tous les possibles, de toutes les découvertes, notamment de celle de la sexualité. Kat n’échappe pas à la règle : ses hormones sont en ébullition, elle pense beaucoup à ça, et ne comprend pas pourquoi son beau gosse et voisin de petit-ami ne répond pas aussi souvent qu’elle le voudrait à ses ardeurs…
Kat Connors a dix-sept ans, et sa mère disparaît du jour au lendemain, sans prévenir et sans laisser de traces. Cette disparition ne semble pas troubler outre mesure l’adolescente, du moins en apparence. Car l’inconscient a déjà commencé son travail souterrain et les rêves de Kat se multiplient, des rêves enneigés où elle cherche sa mère qui l’appelle, et qui vont l’obliger à s’interroger sur les véritables raisons de sa disparition. Face à l’apathie de son père, que le départ de sa femme a laissé à la limite de la catatonie, Kat va devoir mener l’enquête elle-même, et reconstruire peu à peu le portrait d’une mère qui n’a jamais vraiment réussi à s’adapter à sa petite vie banlieusarde de femme au foyer, se laissant gagner jour après jour par la dépression et l’aigreur. Une femme jadis belle et pleine de rêves que l’insatisfaction – et l’obligation de n’en rien laisser paraître – ont rendue autoritaire et envieuse, jalousant même la jeunesse, la liberté et… le petit-ami de sa fille.